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Jeux d’hiver 2030 : 1,4 milliard d’euros engagés pour bâtir l’héritage olympique

La préparation des Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver des Alpes françaises 2030 entre dans une phase concrète. Après la présentation du premier budget prévisionnel du Comité d’Organisation (COJO), c’est désormais la Société de Livraison des Ouvrages Olympiques (SOLIDEO Alpes 2030) qui pose un cadre financier ambitieux pour les infrastructures à venir. Une enveloppe globale estimée à 1,4 milliard d’euros a été définie pour mener à bien les chantiers nécessaires à l’accueil de l’événement.

Créée au printemps 2025 et placée sous la direction générale exécutive de Damien Robert, la SOLIDEO a pour mission de concevoir, piloter ou superviser l’ensemble des ouvrages olympiques, dans un calendrier contraint mais stratégique pour les territoires concernés.


Une feuille de route claire jusqu’en 2030

Début décembre, la SOLIDEO Alpes 2030 a validé une feuille de route opérationnelle, reposant sur un « schéma préférentiel des ouvrages ». Ce document précise les projets que la société devra directement conduire ou encadrer dans les prochaines années, en cohérence avec les choix opérés par le COJO concernant les sites de compétition et d’hébergement.

Parmi les infrastructures majeures figurent plusieurs Villages des Athlètes, notamment à Nice, à Briançon et dans le massif des Aravis. Ces sites devront répondre à des exigences élevées en matière de délais, de durabilité et de reconversion post-Jeux.


Un financement partagé entre acteurs publics et privés

Pour mener à bien ces opérations, la SOLIDEO disposera d’un budget d’environ 1,4 milliard d’euros, combinant financements publics et investissements privés. Sur ce total, 800 millions d’euros proviendront de fonds publics, mobilisés par l’État et les collectivités territoriales engagées dans le projet olympique.

L’État et les deux régions hôtes, Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, contribueront ensemble à hauteur de 587 millions d’euros, tandis que les autres collectivités concernées, notamment les départements accueillant des épreuves, apporteront environ 213 millions d’euros supplémentaires. Une enveloppe complémentaire de 80 millions d’euros est également prévue afin d’absorber d’éventuelles adaptations ou nouveaux projets intégrés en cours de route.


Le secteur privé pleinement associé

En parallèle, près de 520 millions d’euros seront investis par des acteurs privés, principalement des promoteurs et investisseurs impliqués dans la réalisation des ouvrages. Leur contribution concernera notamment l’aménagement des Villages des Athlètes, dans une logique de cofinancement et de valorisation à long terme des infrastructures.

Cette approche mixte vise à limiter la charge pour les finances publiques tout en garantissant la livraison d’équipements conformes aux standards internationaux.


Une articulation étroite avec le budget du COJO

Cette enveloppe dédiée aux infrastructures doit être mise en perspective avec le budget d’organisation des Jeux, porté par le COJO, actuellement estimé à 2,132 milliards d’euros. À ce stade, 26 % de ce budget serait financé par l’État et les régions, à parts égales, tandis que le reste devrait provenir du Comité International Olympique, du sponsoring, de la billetterie et des autres recettes générées par l’événement.

Si des ajustements restent possibles au fil des années, ces premières bases financières traduisent une volonté affirmée d’avancer de manière encadrée et progressive vers 2030.


Un signal fort pour les territoires alpins

Avec cette enveloppe dédiée aux ouvrages olympiques, la SOLIDEO Alpes 2030 envoie un signal fort aux territoires concernés. Au-delà de l’événement sportif, ces investissements sont appelés à laisser un héritage durable, tant en matière de logements, d’équipements publics que d’aménagement du territoire.



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